jeudi 26 janvier 2012

... et maintenant des ampoules.

Vous avez rigolé à l’histoire de la serpillère ? Attendez, en voilà une autre bien bonne… si l'on peut dire.



A la bib, sur mon bureau j’ai une petite lampe de bureau (c'te blague) dont je me sers beaucoup pour travailler, surtout en ces temps de grisaille ambiante. (sinon j’ai le choix d'allumer 3 sortes de néons aveuglants très sympathiques. C'est moderne.)



Et là pas de chance, l’ampoule vient de péter rendre l'âme… je demande donc (naïvement) à la secrétaire d’appeler l’électricien de la mairie pour qu’il nous fournisse une ampoule ad hoc (60 W, gros culot bla bla bla)
Et j’ai l’espoir (l’électricien est un type sympa toujours prêt à nous dépanner) que d’ici lundi au plus tard (on est jeudi...) j’aurai mon ampoule.



é bin NAN !



Maintenant même pour UNE ampoule il faut éditer un bon de travaux signé par un chef (quelconque. mais pas moi, chuis pas chef),

Lequel bon de travaux atterrit sur le bureau du chef des services techniques qui le signe (quand il a le temps/est de bonne humeur/ ne fait pas de grève du zèle, barrez la mention inutile. Et comme il est particulièrement mal embouché, vous voyez le problème.)

ENSUITE, le bon signé, il met (s’il n’a pas oublié entre temps) sur le planning de l’électricien l’ordre de passer à la bib poser l’ampoule lui-même !



car oui oui oui je n’ai pas le droit de toucher une ampoule ! Je suis déjà hors la loi, j'ai dévissé la chose.
(J’admets ne pas être la mieux placée pour changer l'ampoule d’un plafonnier situé à 12 mètres de hauteur mais une ampoule de lampe de bureau !!!!!!)

 

Autant dire que mon ampoule je l’aurai dans 15 jours et que d’ici là je me crèverai les nyeux (oui oui les nyeux) sur mon écran d'ordi.

Je décolère pas. 
edit du 2 février : une semaine après je n'ai toujours pas mon ampoule. Woopee !
nek
 N.B ce n'est pas UNIQUEMENT 
dans ma ville que ça se passe comme ça... 
c'est partout ! Sinon ça ne serait pas drôle...

mardi 24 janvier 2012

Des serpillères...

revoilà la goutte...
Bin aujourd'hui en IdF, il pleut (d'où la couleur grise de la typo bien que la pluie, bin mon jardin en a besoin et donc, elle ne me dérange pas.) 
Il pleut et nos éminent collègues de la mairie ont choisi justement ce jour-là pour grimper sur le toit. 

Y faire quoi, ça je ne sais (ça sonne bien) mais enfin, pour y monter il faut ouvrir une grande trappe et... la laisser ouverte sinon les éminents spécialiste du toit y restent.
Trappe qui reste donc béante et longtemps

Du coup dessous, éh oui, il pleut. 

D'où une grande grande flaque, pourvoyeuse de glissades et d'arrêts maladie. (elle est dans les services intérieurs la flaque, nos précieux lecteurs ne risquent rien, eux.) 
Logiques, nous nous mettons en quête d'une serpillère pour éponger car les gentils collègues de la mairie y sont repartis (à la mairie) en faisant un grand détour par les bords de la flaque.
Ah nan, c'est pas nous, on sait pas, on n'y est pour rien. (Hypocrites) 

Donc recherche active de serpillère. 
Et bin PAS de serpillère pour cause de "C'est pas hygiénique". 
La mairie entière, les écoles, les crèches (et la bib) n'ont pas le droit d'avoir de serpillère car c'est pas propre. 
Ah. Bon. Mais alors on fait quoi pour la flaque ? on met quoi pour éponger ?
Bah rien. 
C'est très logique.

Présentement on a résolu le problème en mettant une tonne de ces essuie-mains (bas de gamme) qu'on nous fournit à la pelle mais qui n'épongent pas grand chose.

Vaut mieux en rire qu'en pleurer (ça ferait de l'eau en plus) et faire une note de blog, non ? 
Nek (alias Pieds-Mouillés)

lundi 23 janvier 2012

Timo à la Montagne : vive le ski !


Connaissez-vous Timo, le drôle de petit héros ? c'est un doudou très aventureux, qui décide un beau jour de partir faire du ski à la montagne (bin oui, il neige...)


Choisir ses ski n'est pas chose facile, (vous les voyez, là sur la photo ?) mais une fois les skis chaussés (et quelques leçons avec une charmante monitrice pour éviter les chutes...) à lui les pentes enneigées ! 

Voici un album comme je les aime ! 

L'auteur a réalisé de très jolies photos en situation, lesquelles racontent une histoire en relation avec le quotidien des petits...

Donner vie à une peluche (très sympathique) qui "fait tout pareil" que les enfants est une bonne idée, quand on sait combien ils aiment inventer des aventures pour leur petit compagnon ! 

Je suis d'autant plus admirative du résultat que je me suis essayée (bien modestement !) à cet exercice pas simple du tout !

C'est donc un album pour les enfants de 3 à 5-6 ans, ou encore (grâce à la typo très claire) une histoire qui peut être déchiffrée dans l'année du cours préparatoire... 

Il existe aussi "Timo au parc", et très bientôt "Timo à la mer" et "Timo à la ferme"... 
Vous trouverez Timo dans toutes les bonnes librairies... 
Timo à la montagne. 
Emilie Gillet et Cyril Entzmann.
Gallimard Jeunesse, 2011. 5.90 €
Nek (et Timo)

samedi 21 janvier 2012

Une vie d'ours...

chsuis dans un drôle d'état...
Il était une fois un pauvre petit ours relégué au grenier dans une boite à chaussure...

Et il m'a mis là d'dans !!!!
Tristement il se remémore les jours heureux avec Mathieu, un petit garçon dont il était le plus fidèle ami... jusqu'au jour où le garçon grandit et se sépara du petit ours.
Là, j'suis tout bô... et je SOURIS !

Une histoire triste ? 
Nooooon ! je ne vous dirai pas la fin, juste que ça finit très très bien pour le ptit ours ! 

J'ai beaucoup aimé les illustrations réalistes (on reconnait le célèbre "bouton à l'oreille" des ours Steiff ! ), l'histoire de ce doudou délaissé, puis repris, et c'est un peu ce qui attend bon nombre de peluches ! 

Une très bonne histoire, en forme de "premier roman" destiné aux enfants qui commencent tout juste à lire (la couv' porte la mention "à partir de 6 ans" ce qui est tout à fait justifié) 
Le format mi album- mi roman donnera l'impression d'un "livre de grand" tout en laissant une grande part à l'illustration ! 
Une réussite.
Une vie d'ours, tout simplement. 
Martin Grzimek, ill. par Marcus Herrenberger. 
Actes Sud Junior, 1996. 
7.97 € (55 F...) ou d'occasion... 2 € !

jeudi 19 janvier 2012

Miââââ

Première manga (d'aucuns disent "un" manga... mais bon personne ne s'accorde) dans ma sélection. 
Chi est une petite chatte recueillie par une famille. Problème, le règlement de leur immeuble interdit les chats ! 
Mé c quoi cette caisse ?
Évidemment les débuts sont difficiles, Chi réclame sa maman et ne comprend pas du tout le monde qui l'entoure : le bain (aaaah !) et le sèche cheveux, l'obsession des humains pour cette curieuse caisse où elle voudrait dormir (bin non, c'est un pipiroom !), les parties de jeux où elle s'endort d'un bloc au milieu de la pièce, le vétérinaire qui lui a mis un thermomètre dans le euuuh arrhum... 

l'observation est toute en finesse (l'auteur a un chat qui adore se faire aspirer par l'embout de l'aspirateur !), et si un petit chat pouvait parler, nul doute que son récit ressemblerait à celui de Chi ("pipi" en japonais...) 
C'est une manga "première lecture" (sens de lecture occidental), lisible par des enfants qui déchiffrent tout juste. 
Le thème est universel, la réalisation soignée et plaira autant aux parents (prescripteurs) qu'aux enfants lecteurs débutants. 
J'ai rarement lu une BD comme celle là : je ne suis pas la seule puisqu'elle est dans la sélection officielle du festival de la BD à Angoulême ! 
Je mettrai juste un tout petit bémol : pourquoi donc l'auteur (le traducteur ? ) a-t-il besoin de faire zozoter Chi ?
 (S'il y a des japonais qui me lisent, peuvent-ils me dire si Chi zozote aussi dans leur langue ?)

Je suis néanmoins certaine que vous ne résisterez pas aux attitudes adorables de Chi ! 
Chi, une vie de chat. Konami Kanata.
Glénat, 2011. (Collection Kids) 10.75 €
8 volumes parus, (en court) 

mercredi 18 janvier 2012

Le retour du chat de Simon

 Vlà ti pas que le chat de Simon a un rival... un lion ? un tigre ? que nenni ! Un tout petit chaton orphelin ! Mais quel chaton !

Appétit d'ogre, façon très personnelle de s'approprier le pipi room de son ainé ou les genoux de son esclave maître bien aimé... 
Le chat de Simon est très jaloux... et fort ennuyé par la miniature qui l'imite en tout ! 
Jalousie, vengeance, traquenard, traces de pattes, griffures... un recueil de dessins délicieux de drôlerie ! Que du vécu !
 

Alors évidemment je vous conseille fortement d'aller sur le site de Simon's Cat, ne serait-ce que pour visionner l'un de ces délicieux petits films qui ont fait la réputation de Simon Tofield ! (les bruitages sont de l'auteur himself...)  

Les heureux compagnons de chats divers et variés reconnaîtront quelques situations familières !
Simon's cat et le chaton infernal. 
Simon Tofield. Ed Fleuve Noir, 2011. 14.90 €

mardi 17 janvier 2012

Vilaine journée...

...vilaines gens, vilain temps... ya des jours comme ça où le quotidien de la bib n'est pas drôle du tout. 
Des projets pharaoniques pour une plus belle bib, plus moderne, plus classe, plus "à la pointe"... mais projets qui me heurtent profondément.

Impossible de réagir, ce n'est pas moi qui ai le pouvoir (de décision, de parole...)
Et la manière de (me) le dire aussi, humiliante, infantilisante... quoi dire quoi faire ? 

Ah non pas la rate au court bouillon, prendre du recul, s'éloigner, en prendre et en laisser... beaucoup. 

La vraie vie est ailleurs... bla bla bla ! 
Difficile de réagir sainement quand on passe plus de 8 h par jour au boulot (13 h jeudi dernier. Youpi) 
Bien plus qu'une moitié de ma vie. 
Savoir que c'est souvent comme ça -et parfois bien pire- dans les entreprises, les autres bib, ne me remonte pas le moral. 
Ca ira mieux demain, hein
Et puis zut, demain je vais voir "des jouets et des hommes" au Grand Palais (l'affiche est très beurk je trouve) : "mille jouets de l"Antiquité à nos jours"
Vous en reparlerai ! 
nek (Alias Gros-sur-Le-Coeur-Ce-Soir)

jeudi 12 janvier 2012

Le sacerdoce d'une bibiyotékaire.

- ooh m’a susurré une gentille lectrice, je vous envie d’être toujours dans les livres, de ne faire que ça

Et bien non, détrompez vous, je ne fais pas que ça !
 

Petit florilège : 

Emmener une petite fille faire pipi (viiiite)
Attraper une araignée au dessus de l’accueil (pendant que les collègues se massent dans un coin en couinant)
Déménager la bibliothèque entièrement. (J’en suis à deux déménagements rayonnages, caisses, chaises et tables compris) 
Revisser une étagère tombée sur les pieds d’une lectrice (aïe).
Moucher un petit garçon.
Récurer la vitrine (les femmes de ménage, pour une raison inconnue, refusent d’y toucher)
Recouvrir des revues (et des revues et des revues et encore des revues…).

Tenir le chien de Mme M. (charmante mais les chiens ne peuvent entrer dans la bib à l’exception des chiens d’aveugle. Et visiblement Sasha, chihuahua de son état, n’est PAS un chien d’aveugle…)
Chercher (fébrilement) le bip pour laisser entrer un livreur dans le parking.
Et comme je ne l’ai pas trouvé, aider le même livreur à transbahuter son chargement. (Plus JAMAIS ! Mon dos continue à me le reprocher vivement) 
Rétablir l’ordre à la place d’une instit épuisée (je la comprends).
Courir à la suite de la même instit : elle avait oublié un de ses gamins dans les toilettes….
Épuisé, j'vous dis.
Ramasser des feuilles d’automne, des marrons, des châtaignes, des noix et des noisettes pour une présentation de livres sur… l’automne.
Ooooh dé noisettes !!!!
Ramasser les rognures de châtaignes, de noix et de noisettes que les lecteurs ont fortement apprécié. (Les livres ? beaucoup moins.) car pour une raison inconnue, les femmes de ménage…
 
Dévisser/revisser une ampoule défaillante en l’abscence des collègues électriciens de la mairie (qui pouvaient venir si si. Dans deux semaines.) 

Et à part ça, les livres ? bin oui... de temps en temps. 

nek. (Aïe mon dos)

mardi 10 janvier 2012

Ya des jours comme ça...

...où on ferait mieux de rester couchée… 

Ça commence par un réveil qui oublie de sonner, du coup c'est la course pour rattraper l'horloge qui, elle, ne m'attend pas. (J'ai horreur de me presser le matin).


Et puis en arrivant, youpi, plus de café. 
J'en ai apporté deux paquets hier qui ont mystérieusement disparus pendant la nuit. Le fantôme de la bib a encore frappé. 

Et ça continue ! C'est un livre URGENT que j'avais demandé au relieur la veille et qui n'est pas prêt.  
(La majorité de nos livres partent chez un relieur pro, mais nous avons un collègue qui équipe les livres URGENTS (donc) et les plus simples à recouvrir. Il est là pour ça. Enfin, théoriquement.)

Et pourquoi t'as pas équipé mon bouquin ? 
- …  
- T'as oublié ? (il est connu pour ça, les oublis divers et variés, du genre oublier le nom et le message urgent -!- d'une lectrice, le départ d'un train de reliure... )
– Biiiin…  
- Tu me l'équipes avant 10 heures ? (il est 9 heures quand même) 
– Biiiin ouiiiii, maiiiiis... 

Bon. Je me garde mon bouquin et je me l'équipe moi-même, sinon je vois bien ce qui va arriver (- biiiin ouiiiii maiiiiis…). Du coup à me presser je fais plusieurs grosses bulles, mon livre est super moche et ça m'énerve encore plus évidemment.
Et ça continue comme ça un bon moment... 
Grosse grosse fatigue
Alors je pense tout d'un coup à ma jolie Hellébore qui à la campagne m'a sorti une fleur, pas deux, une ! 
Et les perce neige qui ont décidé de pousser là où personne ne les as plantés... 
soupir. 
C'est bien ça le plus important, tient ! 

 Nek

lundi 9 janvier 2012

Goutte-au-bec (verseur)

Rouage essentiel de toute bib qui se respecte : la cafetière. 

Car c'est bien connu, hormis le café point de salut. 

Bref, la nôtre de cafetière a été achetée fort chère (6 euros qui dit mieux ?) dans la grande surface la plus proche, et ce voici une grosse année. 
Pour son prix, bin je trouve qu'elle tient bien le choc, vu les litres de vague (très vague) café qu'elle a déjà produit.

A part un tout petit détail : elle goutte. 
Bin oui : le bec verseur de la cafetière goutte gentiment. 
Pas beaucoup, mais suffisamment pour déclencher moult jurons bien sentis des utilisateurs... 

On a beau l'incliner à droite à gauche, en arrière, rien n'y fait, elle goutte. Gentiment (donc) mais fermement. 
Je goutte donc je suis. (j'essuie. hahaha Voir plus bas.)


Je vous rassure, ça n'empêche personne de se servir de café
( à part les théïnomanes, race de bib à part il faut bien l'avouer  )  

é nan, lui on n'y a pas droit
Alors il y a les pros, qui subissent avec fatalisme et prévoient la goutte au dessus d'une éponge ou plutôt la lavette car on n'a pas droit aux éponges : c'est pas hygiénique en collectivité, dixit le Spécialiste ès Lavettes De La Mairie. 

Conclusion Les lavettes c'est très hygiénique. (CQFD)

Certains (dont moi) prévoient la goutte au dessus de l'évier ou d'un sopalin (enfin, du pseudo sopalin qui se déchire pour un rien. Mais qui est moins cher, youpi.) 

Et bien entendu, il y a les distraits qui la laissent goutter n'importe où et s'en retournent dans leur bureau en laissant la goutte sécher par terre ou sur la table (et un(e) collègue essuyer derrière eux. Super sympa ).

C'est elle ! c'est la goutte !
Toujours le(s) même(s) évidemment...  
Je ne vise personne (arrhum).

On a bien émis l'idée d'acheter une cafetière (anti-goutte) plus chère et plus "pro" mais le nerf de la guerre (traduisez les sous) nous manquant cruellement on garde notre cafetière-qui-goutte. 

Finalement elle m'est sympathique cette cafetière brinquebalante mais butée qui persiste et signe. 
Enfin qui persiste et... goutte. 
nek

dimanche 8 janvier 2012

Cathédrale de Chartres... flambant neuve !

Portail royal de la cathédrale de Chartres
Regardez comme elle est belle ! 
MA (je dis bien MA ) cathédrale est enfin débarrassée de ses échafaudages  extérieurs … 

évidemment, c'est pour la bonne cause, vu la toilette efficace qui éclaire sa façade !
La rosace...

Et voila le côté pile (mais ma photo est beurk, je sais je sais ) : la rosace est dégagée, toute claire. On a même découvert deux fresques superbes mais très peu visibles d'où je me trouvais. 
Il ne reste "plus que" le chœur à épousseter, récurer, balayer... un rude travail mais qui en vaut la peine vu l'espèce de ravissement qui s'étale invariablement sur le visage des (rares ) touristes !!! 

Et c'est pour ça que l'hiver est un moment extra pour moi : ya quasiment pas de touristes ! 
Il m'est même arrivé une fois, très tard, de me trouver (presque) seule dans la nef ! 
une sensation inoubliable !  
(me suis fait -gentiment- virer "on feeeeerme" !!! )
Nek.
C'est quand mes prochaines 
vacances ? soupir...